D’où vient le tote-bag ? Shopping bag pour les uns, sac de plage pour les autres, le tote-bag est aujourd’hui partout et sert à peu près à tout. Et même si son intérieur est souvent en bazar, il reste en toutes circonstances tendance pour flâner au calme. Pandacola a sorti les patounes de ses poches et vous raconte la folle histoire du tote-bag.
« Demandez l’histoire du tote-bag, demandez ! »
Avant de devenir un incontournable objet publicitaire, le tote-bag était un sac pratique adoré par les postiers et les crieurs de journaux. Tout commence au début du XXe siècle, lorsque les postiers britanniques décident d’arrêter la distribution du courrier avec leurs lourdes sacoches en cuir au profit du tote-bag. L’histoire de ce sac léger et maniable décolle. Dès 1940, le tote-bag devient l’outil de travail préféré des crieurs de journaux, leur donnant le nom de « newsboy bags ».
Un nom sac-rément bien trouvé pour un goodies
« Sac en coton sans poche ni fermeture avec deux lanières de chaque côté » n’est pas très accrocheur comme nom, on est d’accord. Les Anglais ont donc décidé d’appeler cela « tote-bag ». Un nom qui ne casse pas trois pattes à un facteur, avec d’un côté « to tote » (« trimbaler »), de l’autre « bag » (« sac »). C’est plus court, mais toujours loin d’être sexy. D’ailleurs en Français on parle de « sac fourre-tout »… On vous déconseille tout de même de tenter d’y cacher votre belle-mère.
Un succès qui (s’)emballe
Revenons-en à nos cotons. Le véritable engouement pour le tote-bag commence au début des années 1960, dans les magasins et marchés américains. Les sacs en plastique non-réutilisables laissent place au tote-bag. Les ménagères de l’après-guerre l’utilisent, le ré-utilisent et le ré-ré-utilisent désormais à l’infini pour leurs courses.
Mais à cette époque, on a la classe ou on ne l’a pas. Et la mode étant aux articles raffinés achetés chez le maroquinier, l’idée de caler un cabas blanc crème sur l’épaule n’était pas très sérieux. Coïncidence ou non, la Franglaise Jane Birkin débarque sur le continent, un panier en osier au bout du bras en guise de sac-à-main. Elle montre que l’on peut trimballer n’importe quoi dans n’importe quoi. Résultat : le tote-bag peut enfin être assumé.
De cabas à objet publicitaire : le tote-bag devient cool et se collectionne
Dans les années 80, la coupe mulet et le tote-bag se démocratisent. Heureusement, un seul traversera les âges – comme le sac banane – grâce à la production en masse de sacs en coton réutilisables. En France, le groupe Vicbag inonde les magasins et les supermarchés. À cette époque, le tote-bag est toujours privilégié pour le transport des commissions.
L’idée d’apposer un motif sur le tissu du sac germe à Berlin, ville bien connue pour être so hype. Maintenant sponsorisés, les tote-bags des supermarchés de la ville sont gratuits, ou presque, et deviennent très vite populaires auprès des ménages. Un nouveau goodies est né.
Le milieu de la mode s’empare au même moment de la tendance. Particuliers, entreprises, associations, artistes, évènements… Désormais, tout le monde veut apposer sa marque sur ces supports à l’efficacité publicitaire remarquable. En l’espace de quelques années, les tote-bags ont rapidement troqué leur aspect pratique pour devenir des objets de différenciation à part entière. Conçu au départ pour être réutilisable, le tote-bag en coton se collectionne. Et ça, c’est plutôt joli pour éviter les déchets plastiques sur la planète.
Vous reprendrez bien un peu de tote-bag personnalisé ?
Le tote-bag est aujourd’hui un goodies devenu incontournable, que ce soit dans la mode ou dans la communication. Il n’est plus seulement vu comme un sac pratique, mais également comme un moyen de communiquer autour d’une marque ou d’une idée. Il se collectionne, se roule en boule et pour votre plus grand bonheur se personnalise sur Pandacola !
P.-S. Vous aimez la musique ? Vous aimerez sûrement Kool and The Bag.
Très belle histoire.
Le sac publicitaire est à mon sens toujours d’actualité ! Il s’agit vraiment d’un moyen de communication redoutable et indispensable pour les professionnels. Merci pour la qualité de votre article 🙂